Genèse de Njàccaar

Bonjour, Bonsoir, où et qui que vous soyez recevez les salutations sincères des Visionnaires Africains.

Aujourd’hui nous allons vous parler un peu de la genèse et du début de ce qui sera plus tard « Njàccaar« .

Un groupe d’amis et de jeunes Sénégalais avait l’habitude de se réunir sur msn le samedi soir pendant l’année scolaire 2008/2009. Ils entretenaient un forum de discussion autour des problématiques Sénégalaises et Africaines. Ainsi on remarqua l’intérêt qu’ils portaient à l’égard de leur pays et de leur continent. Les samedi se suivirent sans se ressembler allant de thèmes culturels à des thèmes sociaux en passant par des sujets scientifiques, techniques, économiques ou politiques. Le forum grandissait de plus en plus, les participants affluaient. Toutefois les énergies et les désirs emagasinés au fil de temps pour les premières ne trouvaient pas où être dépenser et pour les seconds demeuraient inassouvis. Il y avait un manque ressenti et le forum en prit naturellement fin. En effet il n’avait aucun but si ce n’était de réunir les participants autour de sujets d’actualités et de problématiques d’avenir sans aller au-delà: l’action.

Le contact fut tout de même gardé et des liens nouveaux furent tissés par des gens habitant aux cinq coins du mondes: mention spéciale à une habitante de Thoiry. Quelques mois plutard, de bouche à oreille l’idée de «faire quelque chose» émergea. Elle fut complétée par l’idée de «laisser quelque chose» à la relève afin qu’ils ne refassent plus constamment le monde, qu’ils ne reprennent pas tout le temps à zéro: donc il leur fallait penser puis écrire ce qu’ils allaient faire et faire ce qu’ils avaient écrit.

Une rencontre eut lieu le samedi 12 Septembre 2009 sur skype et dura plus de 4 heures. Les participants programmés et non programmés apprécièrent unaniment cet appel à l’action et au renis de l’inaction. Ce même jour ils décidèrent de mettre en place une association au détriment de toutes les autres structures possibles et imaginables, sans pour autant renoncer à elles à jamais. Si demain, des Njàccaars créent une entreprise nationale, puis sous-régionale et enfin multinationale, ce ne sera que dans l’ordre des choses. L’association était et demeure encore la première étape d’un processus d’éveil et de prise de conscience. Fallait-il un président? D’aucuns étaient pour l’autogestion, d’autres étaient pour un bureau avec un président. Tous voulaient rompre avec les associations classiques sénégalaises pour ne pas dire africaines. Ensuite il fallait écrire les Statuts au sein d’une cellule appelée «Réflexion/Débat». Un participant se proposa. Il fallait ensuite coordonner les actions et les réflexions d’où la mise en place d’une cellule de communication le jour même. Un autre membre se proposa pour tenir cette cellule jusqu’à la mise en place du bureau, donc de l’association. Plusieurs idées de projets dont le projet énergétique, lacréation d’un site web pour la future association et Jeunesse Africaine, Nouvelle Initiative Culturelle et Multimédia furent adoptées puis validées et enfin mises en exécution cette nuit-là même. On peut dire qu’une machine s’était dès lors mise à tourner. Il fallait lui donner un nom et tout le monde devait y penser pour la prochaine rencontre qui devait avoir lieu 15 jours plus tard.

Voici la genèse de Njàccaar, à très bientôt pour la suite.

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